Budget 2026 et Airbnb : à quoi s'attendre ?
- Tatiana Dafré
- 10 nov.
- 3 min de lecture
Après une année 2025 forte en rebondissements et en nouvelles contraintes pour les propriétaires, beaucoup anticipent négativement les discussions en cours sur le budget 2026.
En effet, le projet de loi de finances pour 2026 marque un tournant pour les propriétaires et investisseurs en location courte durée. Entre nouvelles obligations fiscales, renforcement des contrôles et pouvoirs accrus pour les maires, vous trouverez ci-dessous les premières pistes de ce qui pourrait changer concrètement pour votre activité Airbnb.
Une fiscalité repensée : le clap de fin définitif des avantages ?
TVA à 10 % pour certaines locations
Le gouvernement envisage d’étendre la TVA au taux réduit de 10 % aux locations meublées de courte durée générant un chiffre d’affaires significatif (à partir de 37 500 €) ou offrant des services proches de l’hôtellerie. Cette mesure, si elle est adoptée, mettra fin à l’insouciance fiscale dont bénéficiaient jusqu’ici les loueurs particuliers. Airbnb devra adapter ses systèmes pour collecter et reverser cette TVA, ce qui pourrait complexifier la gestion pour les hôtes.
Réduction des abattements et seuils
Seuil du régime micro-BIC ramené à 15 000 € (contre 72 600 € auparavant) avec un abattement forfaitaire réduit à 30 % (au lieu de 50 % ou 71 % selon les cas).
Fin des amortissements LMNP : la déductibilité des amortissements pour les meublés pourrait disparaître dès 2026, réduisant ainsi la rentabilité des investissements.
Objectif affiché : rééquilibrer la fiscalité entre location nue et meublée, et inciter le retour de logements sur le marché locatif longue durée.
Des obligations administratives renforcées
Déclaration obligatoire et immatriculation
À partir du 20 mai 2026, toutes les locations saisonnières devront être déclarées via un téléservice national. Chaque logement devra obtenir un numéro d’immatriculation, même s’il s’agit d’une résidence principale louée occasionnellement.
Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) obligatoire
Les meublés de tourisme seront soumis au DPE, comme les locations classiques. Les passoires thermiques (classées G) ne pourront plus être louées, même en courte durée.
Plus de pouvoirs pour les maires
Limitation des durées et quotas
Les communes pourront :
Limiter la durée annuelle de location touristique (jusqu’à 90 jours par an).
Fixer des quotas par quartier pour préserver l’offre de logements permanents.
Exemple : À Paris, Lyon ou Marseille, ces restrictions pourraient s’appliquer dès 2026, selon les décisions locales.
Impact sur la rentabilité : que faire ?
Anticiper les changements
Vérifiez les règles locales : Certaines villes ont déjà instauré des restrictions. Renseignez-vous en mairie avant de lancer un projet Airbnb.
Optimisez votre fiscalité : Avec la réduction des abattements, une gestion rigoureuse de vos revenus et charges devient cruciale.
Pensez à la location moyenne durée : Une alternative pour contourner les limitations tout en gardant une bonne rentabilité.
Un marché en mutation
Le budget 2026 et la loi anti-Airbnb visent à réguler un secteur en pleine expansion, mais aussi à répondre à la crise du logement. Pour les propriétaires, cela signifie plus de contraintes, mais aussi l’opportunité de se professionnaliser et de diversifier leurs revenus.
Face à ces nouvelles contraintes, TD Conciergerie vous propose un accompagnement sur mesure.
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Sources :
https://fr.foncia.com/mon-guide-immo/gestion-locative/lmnp-2026
https://www.nantesimmo9.com/actualites/politique/budget-2026-amendements-location-nue-et-meublee
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17883
https://www.epsilium.fr/reforme-airbnb-2026-ce-qui-change-pour-les-proprietaires/



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